Assurer aux habitants de l’ensemble "Les Espaces d’Abraxas" (comprenant le Palacio, l’Arche et le Théâtre, conçu par l’architecte Ricardo Bofill, à Noisy-le-Grand 93160), adhérents de l’association, la défense de leur environnement, d’éviter toute implantation, toute spoliation et/ou expropriation, tout projet ou toute manifestation apportant quelque nuisance que ce soit, et de favoriser toute initiative visant à améliorer le cadre de vie et la sécurité des habitants.

samedi 31 mai 2014

Cela va mieux en l'écrivant !

Début de l'année 2014, l'ADIHPA était contactée par une journaliste du Monde.fr, Madame Elvire Camus, qui voulait réaliser un article sur les Espaces d'Abraxas.
 
La consécration! Le Monde, le "journal de référence"! C'est du moins ainsi que certains le qualifiaient il y a encore quelques années...
 
Ne devrait-on pas aujourd'hui plutôt dire "journal de révérence", révérence au pouvoir économique, à l'ordre établi et à la bien-pensance?
 
Nous qui habitons aux Espaces d'Abraxas ne partageons pas l'ambiance dépeinte au fil du développement de cet article par Madame Camus et nous lui avons fait connaitre notre position au travers d'un modeste droit de réponse.
Nous aurions apprécié que celui ci figure au moins au nombre des commentaires des lecteurs mais ne peuvent s'exprimer que les abonnés!
 
Nous le regrettons car quiconque fait une recherche sur le Net tombe immanquablement sur ce papier qui peut laisser une sensation amère. Afin de vous éviter de vous battre sur votre navigateur, nous vous remettons ici le lien:

 
Et si la personne encore motivée pour en savoir davantage pousse un peu sa recherche, il pourra également tomber sur certains points de cet article repris dans des sites aux relents bien plus nauséabonds pour lesquels nous ne ferons pas de publicité, nos grands médias s'en chargeant suffisamment ces temps-ci malheureusement...
 

Alors, à défaut d'avoir pu lire nos commentaires dans le Monde.fr, nous les portons ci dessous à votre connaissance: 
 
 



Madame Elvire CAMUS
Journaliste au Monde.fr
 
Noisy Le Grand, le 10/02/2014
 
Objet :
Droit de réponse à votre article « Les illusions perdues d’une utopie urbaine » mis en ligne le samedi 8 février 2014
 
Madame CAMUS,
 
Nous avons bien pris connaissance de votre visuel interactif et tenions à vous exprimer la profonde déception que nous avons ressentie à sa lecture.
Autant le montage visuel interactif nous a comblés ainsi que la qualité du travail de votre photographe Monsieur Antonin SABOT, autant l’article nous a laissé perplexes.
Nous nous attendions à un travail d’investigation autrement plus approfondi que ce que l’article laisse à penser et c’est d’ailleurs pourquoi nous avions répondu favorablement à votre demande de visite des Espaces d’Abraxas et que nous nous sommes mobilisés pour vous accueillir et vous faire accéder aux différentes parties des bâtiments ainsi qu’à ses habitants.
En effet, la lecture de votre article laisse à penser que vous aviez une hypothèse à valider, celle de l’intitulé de votre article : « Les illusions perdues d’une utopie urbaine » et une bonne moitié du contenu va donc dans ce sens avec des exemples tirés du contexte des pourtant longs échanges que vous avez eu avec certains habitants.
Il ressort donc de votre article un aspect très négatif des Espaces d’Abraxas, outrageusement marqué par un sentiment d’insécurité que peuvent ressentir certains mais qui est loin d’être partagé par tous,  ainsi que l’idée qu’il est impossible de bien vivre de manière générale dans ce lieu.
L’article oriente ses lecteurs sur un sentiment de peur, de mal vivre qui prendrait son origine dans une simple opposition propriétaires-locataires de logements sociaux, locataires forcément à l’origine de tous les maux.
L’analyse est réductrice. Voire dangereuse, montant ainsi les habitants les uns contre les autres. Qu’on paye un loyer ou des charges, on emprunte les mêmes ascenseurs et chacun en subit le coût quand il s’agit de faire des travaux.
Vous savez bien que l’étranger, c’est-à-dire celui qui nous est différent en fonction de nos codes, a toujours suscité la méfiance et qu’il est plus aisé de trouver des boucs émissaires que de vraies solutions. La parole publique relayée par les médias aime se faire l’écho de ces peurs, de faits divers et de délinquance et finit par nous faire croire que c'est toute une frange de la population qui est fauteuse de troubles mais préfère taire son courage quotidien pour survivre et endurer une misère de plus en plus palpable et visible par tous.
Quand on passe allégrement des appellations « Alcatraz » ou « Gotham city » qu’on retrouve davantage sur le Net que dans la bouche des habitants, à la serrure sept points, aux dédales de coursives qui ne laissent pas percer la lumière du jour (surtout un jour de pluie sans lumière) et aux multiples recoins qui seraient autant de cachettes idéales, à la peur de laisser ses filles sortir seules, imaginez le tableau que vous donnez de notre lieu de vie.
Heureusement, l’insécurité n’est pas aussi importante que peut l’être le sentiment d’insécurité car sinon votre article pourrait mettre en danger les habitants qui vous ont accueillis, et qui ont acceptés de poser pour Monsieur SABOT en vous donnant leur nom.
 
Nous pensons également aux retombées d’un tel article pour quelqu’un qui souhaiterait vendre son bien aux Espaces d’Abraxas ou bien qui souhaiterait s’y installer en tant que propriétaire ou  locataire et qui tomberait sur ce papier en effectuant quelques recherches sur internet…
Pour notre association, l’ADIHPA, et malgré les aspects heureusement positifs soulignés dans votre article, c’est tout de même tout un travail qui s’envole en fumée, à lutter contre les préjugés sur cette construction au sein de la ville de Noisy Le Grand, par des gens qui ne la connaissent même pas, ou au sein même des Espaces, pour casser l’idée que les uns seraient responsables du malheur des autres.
S’il faut chercher des responsabilités, c’est plutôt du côté de la municipalité et des bailleurs sociaux qui ont abandonné ces lieux depuis bientôt vingt ans, les premiers ayant d’autres projets pour ce quartier, les seconds se limitant à leur rôle de gestionnaire et délaissant le côté social. Dans les deux cas, ce sont tous les habitants des Espaces d’Abraxas qui en pâtissent, qu’ils soient locataires ou propriétaires.
C’est fort regrettable que votre travail d’investigation  n’ait pas davantage mis en lumière ces aspects et que l’accent n’ait pas été mis sur ce projet de démolition qui est bien plus qu’une hypothèse dans l’esprit de l’édile de Noisy Le Grand.
Depuis samedi, nous avons reçu nombre d’appels ou mails de personnes avec qui nous sommes en relation ou avec qui nous travaillons et qui s’inquiètent. Un projet avec un photographe a failli être remis en question, heureusement cela a aussi renforcé la volonté d’autres artistes, sensibles au site et à sa poésie, de mener leurs actions pour contrebalancer cette image que vous avez souhaité dépeindre.
Loin de baisser les bras, nous continuerons à aller de l’avant pour construire et renforcer les liens entre les habitants des Espaces d’Abraxas, pour valoriser ces lieux imaginés par Ricardo Bofill que certains décrient ou voudraient voir démolis comme en témoigne certains des commentaires malheureusement ouverts à vos seuls abonnés qui ne sont pas forcément du même côté du périphérique que nous.
Et pour conclure, en écho à votre triste titre, nous rappellerons cette phrase d’Oscar WILDE : « Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies ».
L’utopie de Ricardo Bofill a eu le mérite d’imaginer un autre type d’habitations quand, comme il nous l’a écrit en avril 2013, « jusqu’à 1978, les HLM construits à Paris et en France étaient des blocs d’habitation préfabriqués, alignés, sans angle ni lignes courbes ; des bâtiments anonymes, homogènes, sans identités, des vrais cimetières vivants ». Mais comme il le souligne, et cela va de soi, « les bâtiments doivent être entretenus régulièrement », ce qui n’est malheureusement pas le cas des Espaces dans leur environnement, la Ville de Noisy Le Grand, et ce, malgré les efforts fournis par les habitants, propriétaires comme locataires, conseils syndicaux et syndic, afin que nos copropriétés ne comptent pas parmi les copropriétés en difficulté, ce dont on se félicite.
Plus de trente après la construction des Espaces d’Abraxas, nous sommes fiers de vivre dans cette utopie pensée par Ricardo Bofill plutôt que dans une barre ou dans une tour anonyme de banlieue.
 
Veuillez recevoir, Madame CAMUS, l’expression de nos plus sincères salutations.
 
L’ADIHPA
(Association de Défense des Intérêts des Habitants du Palacio d’Abraxas)
 
 


jeudi 8 mai 2014

C'est sur la Place que ça se passe !

On vous avait dit que c'était imminent, et bien c'est arrivé ! Mais quoi?
Allez, on vous y amène, tout dans le calme...
 
 

 
 C'est là qu'il faut que vous cliquiez pour en prendre plein vos yeux et vos oreilles:
 

 
Le clip est réalisé par l'équipe VEGAS BABY accompagné du Collectif TDLC MUSIC.
 
 
Vous pouvez contacter l'artiste Uno par mail: toutdanslecalme@gmail.com
 
Et si vous voulez en savoir davantage: NS1 Officiel
 
Le label TDLC, c'est aussi une marque de vêtements en développement et si vous aussi vous l'appréciez, vous pouvez aller sur: Tout Dans Le Calme
 
 
 

vendredi 2 mai 2014

La sortie est imminente...

... et l'évènement a eu lieu en bas de chez vous !
 
Vous voulez en savoir plus? Il va vous falloir encore un peu de patience...
 
Mais en attendant, pour avoir un petit avant goût, vous pouvez toujours cliquer là :

Uno, artiste du 93160